Si vous vous y connaissez un tant soit peu en parfumerie, vous connaissez le système des fragrances. Encore faut il que vous ayez du nez. Cela dit, si vous l’avez usé comme vos esgourdes à renifler l’équivalent olfactif de la majorité des CDs qui jonchent ce site, vous ne devez plus sentir grand-chose, à part la caisse du chat.
Alors parfois, pour composer une fragrance, il faut jouer avec les sources. Je ne vous parle pas ici de jasmin, de cannelle, de myrtille, ou d’ambre gris, puisque l’on parle de musique.
MORAY FIRTH a essayé de mélanger les odeurs, et pour cela a choisi diverses essences. Un poil de OPETH, une bonne louche de MY DYING BRIDE, quelques gouttes de PARADISE LOST, époque Lost Paradise, et pour agrémenter le tout, une lichette de THE GATHERING, pré Anneke.
Le titre fleuve qui succède à l’intro rassemble tous ces ingrédients, et le mélange opère, il faut bien l’avouer. Presque 9 minutes de climats, d’ambiances variées, et l’osmose charme l’auditeur. Par la suite, la machine s’emballe, sans pour autant dépasser les limites de la décence, halte là, nous sommes entre gens raisonnables. Certains passages furieux font décoller les pellicules, comme sur le très bon « The Storm Room » et ses harmonies de guitare presque celtes, par contre, lorsque les chœurs deviennent clairs, à l’occasion de « Of Vampires And Men », on se prend à regretter que les effluves ne soient pas plus corsés.
Pourtant le chant clair peut aussi susciter l’intérêt des oreilles comme sur l’excellent « Even Death May Die », un peu CREMATORY dans l’esprit, certainement un des meilleurs morceau de l’album, avec ses lignes mélancoliques sur fond de tempo ultra rapide.
Un groupe donc qui mérite l’attention, même si une certaine finesse dans le tri des influences est attendue pour la suite. Certaines composantes prédominent encore trop sur le reste, et MORAY FIRTH gagnera à affirmer son identité. Puisqu’ils bénéficient déjà d’un son plus que correct, la tâche ne semble pas impossible !
Par Mortne2001
Score : 6/10
Metal Impact
Alors parfois, pour composer une fragrance, il faut jouer avec les sources. Je ne vous parle pas ici de jasmin, de cannelle, de myrtille, ou d’ambre gris, puisque l’on parle de musique.
MORAY FIRTH a essayé de mélanger les odeurs, et pour cela a choisi diverses essences. Un poil de OPETH, une bonne louche de MY DYING BRIDE, quelques gouttes de PARADISE LOST, époque Lost Paradise, et pour agrémenter le tout, une lichette de THE GATHERING, pré Anneke.
Le titre fleuve qui succède à l’intro rassemble tous ces ingrédients, et le mélange opère, il faut bien l’avouer. Presque 9 minutes de climats, d’ambiances variées, et l’osmose charme l’auditeur. Par la suite, la machine s’emballe, sans pour autant dépasser les limites de la décence, halte là, nous sommes entre gens raisonnables. Certains passages furieux font décoller les pellicules, comme sur le très bon « The Storm Room » et ses harmonies de guitare presque celtes, par contre, lorsque les chœurs deviennent clairs, à l’occasion de « Of Vampires And Men », on se prend à regretter que les effluves ne soient pas plus corsés.
Pourtant le chant clair peut aussi susciter l’intérêt des oreilles comme sur l’excellent « Even Death May Die », un peu CREMATORY dans l’esprit, certainement un des meilleurs morceau de l’album, avec ses lignes mélancoliques sur fond de tempo ultra rapide.
Un groupe donc qui mérite l’attention, même si une certaine finesse dans le tri des influences est attendue pour la suite. Certaines composantes prédominent encore trop sur le reste, et MORAY FIRTH gagnera à affirmer son identité. Puisqu’ils bénéficient déjà d’un son plus que correct, la tâche ne semble pas impossible !
Par Mortne2001
Score : 6/10
Metal Impact
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